GNT 2009 : Laval sous les feux de la rampe

Laval accueillera la sixième étape du Grand National du Trot, sur une piste réputée pour sa sélectivité. Les conditions de course permettent à des concurrents de classe de ne rendre que 25 mètres, une aubaine pour eux comme pour le public. Nos reporters ont profité de l'actualité pour rencontrer Jacques Moreau, président de l'hippodrome mayennais depuis huit ans, afin de parler des liens qui unissent le GNT et le site de Laval.

Depuis quand l'hippodrome de Laval accueille-t-il une étape du GNT ? Depuis la naissance du circuit il y a 27 ans. Nous étions partis dans l'idée de réunir des villes étapes. Au départ, une adhésion coûtait 50 000 francs. Huit ont répondu favorablement, dont la notre. Elles sont devenues des sociétés fondatrices. A l'époque, une épreuve du GNT était une course toute simple. Elle est devenue ensuite une course PMU puis un support du Quinté Plus. C'est plutôt une belle évolution, non ? Quel a été l'apport de cette course pour votre hippodrome ? Petit à petit, nous avons eu des partenaires et des sponsors qui sont venus nous rejoindre dans cette aventure. Ils ont participé à un pot commun pour cette manifestation. Puis, nous avons eu droit à une campagne d'affichage de la part de la SNCF et du PMU. Il est vrai que c'est motivant d'être dans un circuit avec tel enjeu sportif. La municipalité s'est-elle beaucoup impliquée dans l'épreuve ? Le maire actuel M. Guillaume Garot est très attaché à cette journée. Le précédent Premier Magistrat de la ville, M. François d'Haubert, était en relation directe avec le monde des courses de par des membres de sa famille. Cela dit, la mairie ne s'implique pas au niveau de l'organisation. C'est notre rôle à nous. Nous nous chargeons de tout. La ville est partenaire financier, elle se contente de remettre un trophée au gagnant, à savoir un objet d'art. L'épreuve du GNT à Laval a t-elle suscité des vocations, voire de l'intérêt pour les métiers du cheval ? Non, il n'y pas pas eu ce type de phénomènes depuis la création de cette journée. Il n'y a pas eu d'inscriptions plus importantes dans les écoles de chevaux. Le public vient au GNT pour la beauté des courses. C'est avant tout une journée familiale qu'on aime à passer ensemble. Mais il n'y a pas d'émulation pour le jeu. L'épreuve du GNT de Laval est-elle relevée? Nous n'avons jamais connu de soucis de partants, ni de qualité. Et pour cause, nous sommes bien placés dans le calendrier du circuit et proche des belles épreuves parisiennes. Notre course est devenue une priorité. Les concurrents bien placés au classement viennent courir chez nous pour renforcer leur place. Avez-vous un souhait à émettre pour l'avenir? Pour nous, le bonheur serait que la course se déroule un dimanche. Imaginez, nous attirons en moyenne 4 à 5000 spectateurs le mercredi. Un dimanche, nous en aurions le double, soit la totalité de la capacité de l'hippodrome. Mais on sait que ce n'est pas possible. Seule la finale à Paris se déroule ce jour-là. C'est la troisième journée la plus importante de trot sur le plan national. On se sent proche de cet événement. Nous sommes rodés depuis toutes ces années. Jusqu'à 600€ offerts pour parier sur les courses hippiques !

La Rédaction - ©2025 Zone-Turf.fr