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Obstacle Publié le vendredi 17 mai 2019 à 17h50

Emmanuel de Rohan Chabot : "J'espère que le prochain ZE sera le ZElive"


Emmanuel de Rohan Chabot, le fondateur et PDG de ZEturf
Emmanuel de Rohan Chabot, le fondateur et PDG de ZEturf (©D.R.)

ZEturf sera pour la première fois le partenaire d'une course sur le sol français lors du ZEturf Grand Steeple-Chase de Paris, la plus belle épreuve d'obstacle disputée ce dimanche 19 mai sur l'hippodrome d'Auteuil. A cette occasion, Emmanuel de Rohan Chabot, fondateur et patron de l'opérateur de paris hippiques en ligne, a répondu à nos questions.

(Zone-turf.fr) - Comment s’est noué le partenariat entre ZEturf et France Galop autour du Grand Steeple-Chase de Paris ?
C’est un sujet dont on a parlé depuis longtemps avec Edouard de Rothschild et Jean d’Indy. ZEturf participe au financement des courses car il y a une taxe affectée, on reverse entre 10 à 12 millions d'euros par an aux courses. L’idée est de le matérialiser en s’associant. Il m’a toujours paru étrange qu’un site de paris hippiques comme ZEturf ait le droit de faire de la publicité partout sauf sur un champ de course. Donc, c’était logique. Et comme j’ai une vieille affection pour Auteuil et que je suis très lié avec les gens du galop, c’est ce qui est venu en premier.

Y aura-t-il une suite au trot ?
Il y aura d’abord j’espère une suite au galop et à Auteuil en particulier, c’est-à-dire qu’on puisse continuer ce partenariat d’une année sur l’autre et l’établir sur le plus long terme. On parle déjà avec d’autres organisateurs de course que ce soit en plat ou au trot pour faire des partenariats sur soit des grandes courses soit des séries de courses et des événements. L’idée, c’est d’être présent sur les hippodromes et de mettre ZEturf comme une marque légitime sur les hippodromes.

Quelle est la perception de vos parieurs sur les courses étrangères (en Suède et en Afrique du Sud) et les courses provinciales que ZEturf a ajouté au programme ?
Je crois que les parieurs réagissent bien. Il y a deux sujets différents. Il y a les courses françaises sur des hippodromes de province qui ne sont aujourd’hui pas couvertes par le PMU et que nous sommes les seuls à couvrir. Sur ce point, il y a beaucoup d’intérêt des parieurs français parce qu’on a des parieurs dans toutes les régions de France et cela permet aux parieurs de jouer sur des courses à côté de chez eux qu’ils connaissent bien et auxquelles ils n’auraient pas accès sans cela. Concernant les courses étrangères, on a choisi deux grands pays de course, l’Afrique du Sud au galop et la Suède au trot. Les parieurs français ont un vrai intérêt pour ces courses en particulier les courses suédoises, c’est flagrant, puisqu’il y a beaucoup de chevaux suédois et de drivers qui viennent à Vincennes pour le Meeting d’hiver et que les parieurs français perdent de vue tout le reste de l’année. Ils peuvent donc les suivre et continuer à parier. Donc il y a un accueil favorable.

ZEshow, ZEcouillon, le prochain pari ZE, c’est quoi ? Et que pensez-vous du Live betting ?

Le prochain ZE sera peut-être une surprise mais surtout le prochain ZE ça rejoint la deuxième partie de la question, c’est j’espère beaucoup le ZElive. Cela serait beaucoup plus excitant pour les parieurs de pouvoir jouer pendant la course sur le résultat de la course. Typiquement à Auteuil où nous sommes ici, une course d’obstacle est longue, il se passe beaucoup de choses. Cela permettrait aux joueurs de parier pendant la course et de comprendre ce qui va se passer, de regarder ce qui se passe, et de rattraper peut-être ses chances sur un cheval qui est tombé et qui s’est mis à la faute dès le départ au trot. Donc le prochain ZE, j’espère c’est le ZElive.

Comment voyez-vous ZEturf dans cinq ans ?

Plus gros et plus grand qu’aujourd’hui j’espère. Plus associé aux courses avec les partenariats. J’espère également dans le Live betting, qui va permettre à des gens plus jeunes de jouer aux courses et de s’y intéresser. C’est compliqué de lire un pronostic, de voir des performances de chevaux. En revanche, c’est très simple de voir pendant une course quel cheval court plus vite qu’un autre. Ce sont toutes ces évolutions qui vont permettre, j’espère, de faire croître ZEturf. La dernière chose, c’est un ZEturf plus international. Nous avons déjà des licences en Belgique, aux Pays-Bas, demain au Portugal et en Espagne, et j’espère d’autres pays qui aideront à faire croître la masse d’enjeux et permettront donc aux joueurs français d’avoir accès à une masse de plus en plus importante.

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