Plat
Publié le mercredi 19 août 2009 à 10h26
A la rencontre des éleveurs... (3)
Hommes ou femmes, petits ou grands haras, ornais, vendéens ou mayennais, ils n'ont qu'un seul rêve, élever un champion. Animés par une indéfectible passion, les éleveurs de pur-sang sont environ 3700 à faire le même songe chaque année. Parmi eux, 120 sont éleveurs professionnels. Travail et recherche génétique sont leur crédo. Dernier volet de notre série avec Marinette Avril.
"Pour une femme, c’est possible !"
" Je suis tombée amoureuse des chevaux dès mon plus jeune âge. Mon père était dans le milieu des courses et mes frères étaient jockeys. Tous les dimanches, j’étais sur les hippodromes. Nous étions une famille de passionnés. Ensuite, je me suis un peu éloignée avant de reprendre un petit haras, il y a dix ans. C’est vraiment la passion qui me guide car je peux vous assurer que cela n’a pas toujours été simple. Aujourd’hui, pour s’en sortir en élevage, il faut avoir une jumenterie importante en terme d’effectif, c’est pourquoi j’ai beaucoup de poulinières en pension. Je n’ai que cinq poulinières à moi. Mais j’ai déjà assez de travail comme cela... Pour une femme, je ne me débrouille pas si mal. D’ailleurs, c’est une question qui revient sans cesse. Certains pensent qu’élever des chevaux est impossible lorsqu’on est une femme. C’est sûr, ce n’est pas facile tous les jours mais je pense que nous sommes aussi compétentes. Nous avons moins de force mais on compense en étant plus proche et en essayant d’avoir plus de communication. L’éducation est différente, l’approche aussi. Là où il existe une petite différence, c’est certainement dans l’affectif. Une femme se sent plus inquiète lorqu’ils sont en compétition. Pour ma part, c’est très dur. Je suis très stressée quarante-huit heures avant la course. La tension est à son comble et je ne vous dis pas quand je suis dans les tribunes, c’est encore pire. Je vibre énormément et ce sont des moments difficiles à supporter notamment à Auteuil, où c’est plus risqué pour les chevaux. Je vis ma passion au maximum. D’ailleurs, c’est peut être pour cela que vendre à Deauville n’est pas une obsession. Je ne travaille pas pour essayer de réaliser une vente exceptionnelle, c’est ma philosophie. Je préfère faire naître un bon cheval. Et puis, aujourd’hui, il faut avoir une jumenterie colossale pour avoir des résultats. Malgré tout, ces rendez-vous permettent de faire bouillir la marmite. Cette année, je présenterai un poulain en octobre. Bien sûr, on espère toujours que les prix s’élevent un peu. Mais je suis réaliste." Jusqu'à 600€ offerts pour parier sur les courses hippiques !La Rédaction - ©2025 Zone-Turf.fr
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