Benoît Gicquel : "Si on a besoin de moi..."
Après seulement six mois, Benoît Gicquel quitte l’entrainement de François-Marie Cottin pour travailler chez Guy Cherel. Un nouveau tournant pour le jockey, qui comptabilise plus de 700 victoires à son palmarès après avoir côtoyé les plus grands entraineurs, mais aussi été victime de nombreuses blessures, revenant chaque fois au plus haut niveau. Benoît Gicquel a accepté de répondre à nos questions.
Pourquoi avoir décidé de quitter l’entrainement de François-Marie Cottin pour rejoindre celui de Guy Cherel, après seulement six mois ? Et pourquoi Guy Cherel ? Je remercie tout d’abord François-Marie Cottin de m’avoir accueilli chez lui. Mais je n’ai pas réussi à trouver ma place là-bas. Je tiens à préciser qu'il n’y a eu aucun problème ! Nous sommes toujours en de très bons termes. C’est moi qui ai demandé à Guy Cherel d’intégrer son écurie. Il possède actuellement de très bons chevaux, et certainement le meilleur entraînement. Guy Cherel collabore déjà avec Bertrand Thélier et Cyrille Gombeau. Vous n’avez pas peur d'être en concurrence avec eux ? Non, je ne crois pas qu’il y ait de concurrence. J’ai demandé à Guy Cherel si je pouvais rejoindre son écurie, mais ce n’était certainement avec l’intention de prendre la place de ses deux jockeys ! Je travaillerai et monterai les chevaux tous les matins comme garçon. J’ai aussi voulu travailler au centre d’entrainement de Maisons-Laffitte, où les pistes sont plus concentrées et qui est plus pratique et plus facile que celui de Chantilly… Après, s’il y a plusieurs partants dans une course, ou que l’on a besoin de moi, je serai prêt. Là, Cyrille et Bertrand sont en vacances… Mais il est clair, dans ma tête, que je ne suis pas là pour les évincer. Vous avez travaillé pour les plus grands : Bernard Sécly, Guillaume Macaire, François-Marie Cottin et maintenant Guy Cherel. Quel regard portez-vous sur votre parcours ? J’ai été apprenti pendant quatre ans chez Bernard Sécly, je suis resté 15 ans chez Guillaume Macaire, à qui je dois ma carrière… Mon intermède de six mois chez François-Marie Cottin m’a fait découvrir des méthodes de travail très différentes, voir opposées, à celles de Guillaume Macaire. Mais le fait de côtoyer les meilleurs est forcément très enrichissant. Chacun à sa façon de faire, c’est toujours intéressant et instructif. Vous avez été blessé dernièrement. L’envie de monter reste toujours là ? J’ai eu pas mal d’accidents, oui. Ce qui a laissé de la place pour les jeunes chez Guillaume Macaire. C’est normal, c’est le métier : le malheur des uns fait le bonheur des autres. J’en avais moi-même profité auparavant. J’ai fait un choix en quittant Guillaume Macaire, mais la passion était et est toujours là. Quel est votre meilleur souvenir en course ? J’ai envie de dire que chaque victoire est magique ! Mais il y a certainement mon premier Groupe I, avec Douze Douze dans le Prix Maurice Gillois. Les courses à l’étranger ont aussi une saveur particulière, comme le Grand Steeple Chase de Merano avec Tempo d’Or, où les courses en Angleterre, à Chepstow… Jusqu'à 600€ offerts pour parier sur les courses hippiques !La Rédaction - ©2025 Zone-Turf.fr
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