Plat
Publié le dimanche 2 novembre 2008 à 13h03
C. Flirden : "Pourquoi pas le Prix de Paris"
Chritophe Flirden est sorti de l'anonymat grâce à Objectif Royal, un drôle de cheval qui pointe actuellement à la troisième place du classement du GNT 2008. Objectif Royal sera le favori de la 12e étape du GNT disputé ce mercredi à Nantes, son mentor, Christophe Flirden a répondu aux question de notre reporter Jeoffrey Bereti.
Les amoureux du trot ne vous connaissent pas très bien, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ? Il faut savoir que je n’ai aucune ascendance dans les courses. Depuis tout petit je voulais devenir jockey, j’ai donc fait l’école de Graignes. Par la suite, j’ai travaillé pour la maison Rouer, puis je suis descendu dans le sud chez monsieur Jeanjot. En sortant de chez lui, j’ai eu la chance de trouver une place d’entraîneur particulier pour M. Noyon, pour qui j’ai travaillé trois ans. Depuis 2005, j'entraîne chez Patrick Michon à Saint-Yorre, après avoir essayé de m'installer entraîneur public à Vichy. Je préfère désormais travailler pour moi-même, en association avec un ami, Jean-Michel Brizon. En ce qui concerne votre effectif et vos employés ? Je travaille seul, sans employé et mon unique client est mon associé. C’est très bien comme ça. Quant à mon effectif, je tourne avec six ou sept chevaux en permanence, poulains compris. En revanche, ne me parlez pas de la relève d’Objectif Royal. J’ai pour but de faire gagner leur avoine à chacun de mes pensionnaires et Objectif n’est qu’une exception dont je profite pleinement. Quelle est votre philosophie d’entraînement ? Déjà, je fais faire le débourrage. Je préfère ne pas m’en occuper. Ensuite, je fais rapidement le tri, pour me retrouver avec le strict minimum. Je les qualifie dès que possible, au plus tard à la fin de leur année de deux ans, puis je les laisse tranquille au pré. Lorsqu’ils sont en âge de courir, je les exploite au printemps et à l’automne, le reste du temps ils se reposent. Je ferai évidemment une exception cette année avec Objectif Royal."J'étais au bon endroit, au bon moment"
Objectif Royal, parlons-en. Racontez-nous son histoire. Je l’ai acheté qualifié à Jean-Claude Rivault. En fait, j’avais rendez-vous en Normandie pour essayer plusieurs poulains. Mais après en avoir vu un certain nombre, aucun ne me plaisait. Un coup pour rien donc. Sur le chemin du retour, un ami de Jean-Michel Brizon nous a appelé pour nous signaler qu’un poulain intéressant était en vente, déjà qualifié. J’étais au bon endroit, au bon moment, car si j’avais eu cet appel une fois rentré, je n’aurais sûrement pas fait le déplacement. J’ai donc fait un crochet par Le Mans, chez Monsieur Rivault. Le cheval m’a tout de suite plu, Jean-Michel et moi avons tenté l’aventure. L’histoire nous a donné raison … Le cheval n’a pas toujours été facile. Vous pouvez nous expliquer pourquoi ? En effet, il avait d’énormes soucis d’allures étant jeune. Il faisait tout sur sa classe. Pour tout vous dire, le cheval ne travaille vraiment que depuis deux ans … Et comment s’est faite l’association avec Jean Boillereau ? Un jour, j’avais deux chevaux dans la même course, dont Objectif. J’ai donc fait appel à un des top-drivers de la région et je lui ai laissé le meilleur. Depuis, il lui est toujours associé et je sais que je peux compter sur lui à chacune des tentatives de mon cheval. Quel futur envisagez-vous pour Objectif Royal ? Dans un premier temps, je vise la finale du GNT. Cela passe par une tentative à Nantes le 5 novembre. Il a ensuite un engagement à Laval ou dans la région. Je n’irai sans doute pas à Mauquenchy. Même si mon cheval est bien placé dans le circuit, je n’en fais pas une priorité. Je veux avant tout faire vieillir mon cheval, pour que la belle histoire continue le plus longtemps possible. Et dans un deuxième temps ? Il fera le meeting d’hiver, car il a de bons engagements. C’est sa tentative du 14 décembre dans la finale du GNT qui me dirigera vers un programme plutôt qu’un autre. Si c’est possible, on ira affronter les meilleurs lors des préparatoires au Prix d’Amérique. Justement, le Prix d’Amérique, vous y pensez ? Il ne faut pas rêver, on n’en est pas encore là. Il lui reste beaucoup de chemin à parcourir. Mais si je devais courir un Groupe I cet hiver, j’irai bien vers le Prix de Paris. C’est un cheval de grand fond, qui ne dit jamais non. Je le crois capable d’un exploit. Pour parler des choses qui fâchent, êtes-vous pour ou contre le déferrage ? Bien évidemment, je suis pour la possibilité de déferrer. Maintenant, il faudrait fixer des limites, ne pas le faire sans arrêt, mais respecter les intentions. C’est une question de respect vis-à-vis du parieur et ça peut même jouer sur la stratégie à adopter dans le parcours pour un driver. Pour finir, avez-vous un tuyau pour nos lecteurs ? On arrive dans la période où tous mes chevaux sont au repos. Il y en a tout de même un qui pourrait monter à Vincennes avec Objectif Royal, c’est Qu’Il Gagne En Mai. J’ai été très déçu par ses deux récentes contre-performances. Il va retourner chez le vétérinaire, car il a un problème. Si vous le revoyez cette année, ce sera pour gagner ! Jusqu'à 600€ offerts pour parier sur les courses hippiques !La Rédaction - ©2025 Zone-Turf.fr
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