Cyrille Gombeau : "C'est la super forme !"

Engagé dans cinq courses ce dimanche à Auteuil, Cyrille Gombeau a retrouvé son jardin préféré, théâtre de ses plus beaux succès. Quatrième du classement actuel des jockeys, le professionnel de 40 ans n’a rien perdu de sa passion et de sa forme physique. Zone–Turf a voulu en savoir plus sur ce jockey hors du commun.

Vous êtes tombé avec Swiss Note dans le Prix Tofano mardi pour la réouverture d’Auteuil et n’avez pu honorer votre dernière monte, que s’est-il passé ? Je me suis fait un gros hématome sur l’omoplate en chutant à la rivière des tribunes, la douleur était trop gênante pour assurer pleinement mon dernier engagement. Mais aujourd’hui tout est rentré dans l'ordre. Quelques heures auparavant vous remportiez le Quinté Plus avec Royal Penny, quel a été votre sentiment ? C’est un bon cheval qui est sur la pente ascendante. Il a quelques petits problèmes orthopédiques sur lesquels on travaille mais le cheval a un très bon potentiel et pourrait bien gravir de nouveaux échelons.

"Mid Dancer sera dur à battre"

Dimanche vous serez engagé dans cinq épreuves, dont deux Groupes, une Listed-race et le Quinté Plus, quelles seront vos meilleures chances ? Dans le Quinté, Monika a un très bon engagement, elle est bien placée au poids et travaille bien le matin. Cependant c’est une course de rentrée et elle aura peut-être besoin de cet engagement pour revenir au top. Dans le Prix Rohan je monterai Kfar Yona qui était un très bon cheval de Quinté en plat. Je l’ai sauté le matin, tout va bien mais il aura besoin d’une ou deux courses pour se mettre en jambes. Tell No One et Ramsès Bleu sortent de Pau où ils ont réalisé un superbe hiver. L’opposition sera plus relevée pour le cinq ans surtout qu’il aura Mid Dancer sur sa route qui sera difficile à battre s'il est en pleine forme. Ramsès Bleu trouvera un lot plus à sa portée. Vous montez de plus en plus les chevaux de Guy Cherel et Robert Collet. Comment vous organisez-vous pour travailler ? Depuis que Pascal Marsac a arrêté sa carrière de jockey, Monsieur Cherel m’a confié quelques-uns de ses chevaux. Mais je partage avant tout mon temps et mes montes entre quatre entraîneurs. Bernard Barbier, pour qui je travaille en priorité, Robert Collet et Guy Cherel, chez qui je vais monter toutes les semaines, et enfin Alain Bonin, avec qui je collabore régulièrement.

La passion est toujours là

Avec Christophe Pieux et Dean Gallagher vous êtes quasiment les seuls quadragénaires en activité et pourtant vous êtes considérés comme les meilleurs dans votre profession, quel est le secret de votre réussite ? On est toujours en forme et les entraîneurs continuent de nous confier de bons chevaux, c’est tout simplement ça la clef du succès. Ensuite forcément on a plus d’expérience que les jeunes et parfois ça fait la différence. Qu’est-ce que vous leur donneriez comme conseils pour réussir dans le métier ? Tout simplement de rester sérieux et travailleur. Il faut s’imposer une rigueur de travail pour durer. Vous avez eu quarante ans en décembre, songez-vous à raccrocher ? Je n’y ai pas encore pensé. Tant que je suis en forme et que les succès sont au rendez-vous, je continuerai le métier qui me passionne toujours autant depuis toutes ces années. Jusqu'à 600€ offerts pour parier sur les courses hippiques !

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