Plat Publié le samedi 27 juillet 2013 à 17h23

King George VI and Queen Elizabeth St. : Novellist fait parler la classe


Novellist s'est adjugé les King George à Ascot
Novellist s'est adjugé les King George à Ascot (©D.R.)

Les King George VI and Queen Elizabeth Stakes, désormais communément dénommés Arc estival anglais, avait lieu samedi 27 juillet sur le prestigieux hippodrome d’Ascot en présence du champion français Cirrus des Aigles. Le champion allemand Novellist n’a eu cure de ce dernier, s’imposant de toute une classe un peu plus d’un mois après sa victoire lors du Grand Prix de Saint-Cloud.

(Zone-turf.fr) - Autant la victoire de sa compatriote Danedream fut courte lors de la précédente édition du prestigieux tournoi, autant le succès du sujet d’origine allemande Novellist n’a souffert aucune contestation cette année à Ascot. Lauréat du Grand Prix de Saint-Cloud fin juin (déjà devant Cirrus des Aigles), le fils de Monsun ici monté par Johnny Murtagh s’est une nouvelle fois illustré au plus au niveau, restant invaincu cette année. Une victoire acquise dans l’Arc anglais, un peu plus de deux mois avant le Championnat du Monde des pur-sang…

Novellist n’est pas sans rappeler un certain Al Kazeem dans la sensation créée

Il est toutefois possible de s’interroger sur la qualité du peloton ici en lice, et bien que Cirrus des Aigles en ait été, tant la victoire de Novellist a viré à la démonstration. À portée de fusil des animateurs sur un troisième rideau alors que l’épreuve était très régulièrement menée, Novellist s’est rapproché librement pour aborder l’ultime virage puis n’a fait qu’une bouchée de ses adversaires aux 400 mètres. Quoique plus tranchant dans sa fin de course, accentuant l’écart dans les derniers hectomètres, Novellist n’était pas sans rappeler Al Kazeem dans la sensation créée. Le lauréat de Derby irlandais Trading Leather concluait second en retrait devant Hillstar qui avait disposé de Cirrus des Aigles (4e) à la lutte.

Novellist compte désormais et pour sa part huit victoires en dix sorties publiques, dont trois succès au plus haut niveau. Mais également des références communes avec Pastorius, son tombeur lors du Derby allemand depuis lauréat du Prix Ganay (G.I) et même Danedream dont il avait conclu quatrième lors du Grand Prix de Baden-Baden (G.I) à l’âge de 3 ans. De quoi faire rêver son entourage à quelques grosses semaines du plus prisé des tournois : le Prix de l’Arc de Triomphe.

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