O.Peslier : "Je suis très heureux de piloter Ask"

Les King George & Queen Elizabeth Stakes seront l'attraction de cette fin de semaine. Prévu le 25 juillet à Ascot, "l'Arc anglais" est l'une des meilleures courses du turf européen. A deux jours de de ce grand rendez-vous, Olivier Peslier s'est montré confiant. Joint par téléphone, c'est avec la plus grande gentillesse qu'il a répondu à nos questions.

Fort de ses seize victoires de Groupe I outre-Manche, Olivier Peslier part à la conquête des King George, une épreuve qu'il a bien failli enlever l'année dernière avec Papal Bull (Michael Stoute), qui ne terminait qu'à une demie longueur de Duke Of Marmalade. Ryan Moore et Mick Kinane sont associés à Conduit et Tartan Bearer. Considérez-vous Ask comme le 3ème atout de Sir Michael Stoute ? Je ne le pense pas, non. C'est un très bon cheval et je suis ravi de lui être associé. Il a une belle chance, car il vient de battre Youmzain et Look Here dans la Coronation Cup (Gr I). De plus, avoir l'opportunité de monter dans une course comme les King George, c'est toujours très motivant! C'est une très grande course. Selon vous, quelle est la meilleure ligne de ces King George ? Apparemment il y a deux lignes : celle des Eclipse Stakes (Sea The Stars) et celle de L' Irish Derby (Fame and Glory). Conduit et Golden Sword (respectivement)ont fini dans leurs sillages mais Sandown et le Curragh sont des hippodromes bien distincts et je ne suis pas sûr que l'on puisse comparer ces deux lignes. En ce qui me concerne, les pensionnaires de Sir Michael Stoute ont tous les trois des chances de victoire. Est-ce que vous vous voyez dans les trois premiers avec Ask ? Avant le coup, je pense plutôt à la deux-troisième place, mais tout dépendra du parcours. En pratique, si l'on bénéficie d'un bon déroulement de course, je ne vais pas l'empêcher de gagner. La pluie serait la bienvenue. Ask affectionne les pistes souples. Si c'est le cas je serais d'autant plus confiant. Les professionnels britanniques font de plus en plus appel aux jockeys français. Comment expliquez-vous cela ? Au cours des quinze dernières années, les chevaux français qui allaient courir en Angleterre étaient souvent montés par des britanniques. Puis, nous (les jockeys) avons commencé à monter nos chevaux là-bas et les professionnels anglais se sont vite rendus compte que nous pouvions enlever de belles épreuves. Ça a très bien marché et depuis quelques années, il n'est pas rare de voir un pilote français en selle sur un cheval entraîné outre-Manche. Jusqu'à 600€ offerts pour parier sur les courses hippiques !

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