Princesse d'Anjou nous dit au revoir

Jument de cœur de Jean-Paul Sénéchal, Princesse d’Anjou était un phénomène dans le paysage des courses d’obstacle. Lauréate de deux Grand Steeple-Chase de Paris et du Prix de la Haye-Jousselin, la fille de Nononito se retire de la compétition et part au haras. Elevée près du Lion d’Angers par Gildas Vaillant, une nouvelle vie commence pour cette championne.

Auteuil est le théâtre de tous les exploits. Ceux de Princesse d’Anjou resteront graver dans les mémoires des sportsmen. Car la fille de Nononito et de Royalla n’était pas un jument ordinaire. Dans la droite lignée des légendes de l’obstacle qui l’ont précédé sur la Butte Mortemart, la championne s’est forgée un palmarès exceptionnel. Une ascencion inespérée pour celle dont personne ne voulait. Née à Varades dans le Haras de Gildas Vaillant, aux confins du Maine et Loire et de la Loire-atlantique, la petite perle de l’écurie de François-Marie Cottin n’était pas d’un modèle imposant, pourtant la jument entraînée par François-Marie Cottin va connaître une carrière exceptionnelle. Après des débuts assez modestes, son entraîneur détecte chez elle un incroyable potentiel. Les victoires et les places d’honneur vont ensuite s’enchaîner jusqu’au jour de gloire. Le 28 mai 2006, c’est la consécration pour l’entourage de la championne qui remporte le Grand-Steeple-Chase de Paris. Six mois plus tard, Princesse d’Anjou réédite son exploit en triomphant dans le Prix de la Haye-Jousselin. Elle enlève ensuite un second Grand Steeple-chase de Paris en 2008. Princesse d’Anjou se retire aujourd'hui forte de 1,7 millions d'euros de gains et surtout d'une incroyable popularité. La jument à l'immense courage va donc pouvoir se reposer désormais et donner naissance à des champions. Qui sait ? Jusqu'à 600€ offerts pour parier sur les courses hippiques !

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