Prix d'Ispahan : Solow sort vainqueur du match des champions

Avec la présence de ce qui se fait de mieux actuellement sur la planète turf (exception faite de Trêve), le Prix d’Ispahan (G.I, 1850) s’annonçait comme un très grand moment de sport dimanche 24 mai à Longchamp. Nouvelle star internationale de la discipline, Solow est sorti vainqueur de ce match au sommet, s’imposant en champion.

(Zone-turf.fr) - Solow est donc bel et bien devenu l’un des meilleurs pur-sang anglais de course au monde ! Deux mois après avoir ébloui à Dubaï sous les yeux de la planète entière, le champion des frères Wertheimer a confirmé son statut dans le Temple du Galop français. Et pour cause, Solow affrontait le crack Cirrus des Aigles, véritable phénomène des temps modernes, mais aussi Gailo Chop, considéré comme l’un des meilleurs hongres de l’Hexagone.

Plus revu depuis l’été dernier, ce dernier se portait pourtant au commandement, fort de sa grande action. Cirrus des Aigles, Solow et Sparkling Beam suivaient dans cet ordre le rythme régulier imprimé par le premier nommé. Rien ne semblait joué à l’entrée de la dernière ligne droite, mais Solow s’annonçait dangereusement (pour ses adversaires). Prenant bientôt le meilleur en pleine piste sur le partenaire de Christophe Soumillon, Solow "enclenchait" alors à environ 300 mètres du but puis faisait bientôt parler sa classe, dominant l’opposition et ralliant le poteau en champion.

Cirrus des Aigles dernier et fer brisé

Sous la selle de Maxime Guyon, qui doublait la mise de la plus belle des manières après avoir mené Queen's Jewel au succès une demi-heure plus tôt, Solow s’imposait pour la sixième fois consécutive, et s’adjugeait son premier classique français. Mieux, le beau gris, élève du grand Freddy Head, affermissait donc son statut de cheval d’exception de son temps.

Cependant, la déception était vive dans le camp de Cirrus des Aigles, qui avait rapidement abdiqué sous l’attaque du futur lauréat, finissant dernier, mais révélant surtout une valeur trop mauvaise pour être exacte. Raison notamment invoquée par Corinne Barande-Barbe au micro d’Equidia : un fer brisé sous le sabot du crack. L’histoire retiendra pourtant la victoire de Solow, dont l’entourage confirmerait sa grande renommée en offrant à l’avenir un nouveau match des champions.

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Julien Germain - ©2025 Zone-Turf.fr