Prix Maurice de Gheest : Thawaany sur les traces de ses glorieux aînés

Second classique au menu du meeting estival deauvillais, le Prix Maurice de Gheest a lieu dimanche 10 août sur les 1300 mètres en ligne droite de l’hippodrome des bords de la Touques. À cette occasion, pas moins de quinze chevaux âgés de 3 ans et au-dessus, dont huit visiteurs, sont en lice. Lauréat de six des dix dernières éditions de la prestigieuse épreuve avec ses champions Moonlight Cloud et Marchand d'Or, Freddy Head présente cette année Thawaany. Une jument qui pourrait bien galoper sur les traces de ses glorieux aînés.

Thawaany lauréate sur cette piste dernièrement

Le parcours de cette représentante des couleurs de Hamdan Al Maktoum ne compte ainsi aucune fausse note. Aussi, cette adepte de la piste deauvillaise a fait d’un coup d’essai un coup de maître pour sa première tentative sur un parcours de vitesse pure ici-même dernièrement. Alors que l’assouplissement des pistes ne devrait guère la déranger, la partenaire d’Olivier Peslier s’annonce redoutable.

Vorda en tête de l'opposition

Reste qu’avec quinze éléments en lice, l’épreuve reste relativement ouverte et Thawaany devrait être attaquée de toutes parts. Lauréate classique et auteure d’un "truc" en dernier lieu à Longchamp, Vorda aura ainsi de légitimes ambitions.

Du côté des visiteurs, l’expérimenté Gregorian, troisième de la July Cup dernièrement en concluant en tête du peloton de la corde, Sommerabend, qui à l’âge de 7 ans ne cesse de repousser ses limites, et Aljamaaheer, compagnon de couleurs de Thawaany qu’il vaut mieux juger sur sa troisième place à l’arrivée des Diamond Jubilee Stakes (mais au sujet duquel on émet un doute quant à son aptitude au terrain souple), ont tous les moyens de bien faire.

Zejel, véritable "assurance tous risques", a quant à elle plaisamment franchi un palier en dernier lieu, et ne peut être négligée sur la seule foi de sa deuxième place acquise lors de la ligne remportée par Thawaany en dernier lieu.

D'autres concurrents peuvent venir brouiller les cartes

Derrière ces chevaux-là, tous, excepté peut-être Caspar Netscher qui tentera l’audacieux pari de rentrer à ce niveau, ont les moyens de venir brouiller les cartes. Citons pêle-mêle côté français Pinturicchio, s’il n’est pas pris de vitesse, So Long Malpic, courageuse troisième de Sommerabend dernièrement lors du Prix de Ris-Orangis, Gammarth et Another Party, et du côté visiteur Viztoria, aux ordres de l’habile Edward Lynam (Sole Power, Slade Power), Joyeuse, sœur de Frankel appréciant le terrain souple, Garswood, confié à Gérald Mossé, et Fiesolana.

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