P.Y Verva: "Plus fort que ma victoire dans le Cornulier"

24 heures après sa victoire dans le Prix de Normandie à Vincennes avec Prince Gédé, Pierre-Yves Verva revient sur ce magnifique moment. Ayant remporté le Prix de Cornulier avec Arcadia en 1996, il savoure ce nouveau succès dans un Groupe I.

24 heures après sa victoire dans le Prix de Normandie avec Prince Gédé, Pierre-Yves Verva revient sur ce magnifique moment. Ayant remporté le Prix de Cornulier avec Arcadia en 1996, il savoure ce nouveau succès dans un Groupe I. Quelques heures après votre victoire dans le Prix de Normandie, quel est votre sentiment? C'est un soulagement! Je suis très heureux d'avoir remporté ce Groupe I qui me tient à coeur. Le Prix de Normandie est une course spéciale. Une course à part dans la saison. Pour la suite de la carrière de Prince Gédé, je savais que cette épreuve allait beaucoup compter. Il ne fallait pas la rater. Vous avez déjà gagné le Prix de Cornulier. Emotionnellement, placez-vous ce succès au même niveau? Plus haut encore! C'est plus fort qu'un Cornulier. Cette course n'est pas facile à enlever. Il faut être associé au meilleur cheval de la génération au trot monté. Cela n'arrive pas si souvent. Et puis, lorsque j'ai gagné avec Arcadia, j'étais très jeune. Là, je me rend compte davantage de la portée de cette victoire. Je savoure. Comment avez-vous été associé à Prince Gédé? Tout simplement. Thierry Duvaldestin savait que Philippe Masschaele, avec qui il travaille régulièrement était pris. Il a donc pris contact avec moi pour monter son cheval. Nous avions déjà collaboré ensemble. J'avais monté et gagné avec Pipelou. C'est un entraîneur que j'apprécie. Il sait mettre ses chevaux au point.

"Une impression extraordinaire"

Dans quel état d'esprit étiez-vous avant la course? Je savais que nous détenions une chance. Au heat d'échauffement, je sentais bien mon cheval. Il était bien dans sa tête et dans ses allures. J'espérais que cette impression favorable allait se confirmer en course. Quand avez-vous senti que vous aviez la mesure de vos adversaires? A 500 mètres du poteau, quand Prince Gédé a fourni son accélération, j'ai vu que nous allions faire la différence. Je craignais juste qu'il ne me fasse une faute. J'étais très vigilant. Dans ce genre de compétition, il faut redoubler d'attention. A quelques mètres du poteau, j'ai senti que la victoire était à nous. Quelles ont été vos sensations? J'ai eu une grande impression de vitesse. Quand vous montez des chevaux comme Prince Gédé, c'est "un pied" extraordinaire. En plus, il ne m'a pas posé de problèmes. Il a été appliqué. C'était fabuleux! Avez-vous fêté cette victoire? Non, je n'ai pas eu le temps car j'avais des partants en nocturne à Reims. D'ailleurs, cela ne s'est pas bien passé. L'enchaînement des courses vous empêche de "rêver" trop longtemps. On remet vite les pieds sur terre. La réalité vous rattrappe très vite. Jusqu'à 600€ offerts pour parier sur les courses hippiques !

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