Sortie de crise en Italie

Paralysées depuis plus d'un mois, les courses italiennes ont repris ce dimanche 16 novembre. Une sortie de crise qui n'a pas été simple. Après d'âpres négociations avec le gouvernement italien, les professionnels sont parvenus à un accord pour réinjecter de l'argent dans la filière hippique italienne.

Les raisons de la baisse des allocations

En Italie, la multiplication des courses a entraîné une baisse globale des allocations. En effet, il n'est pas rare qu'il y ait une dizaine de réunions à travers le pays, que ce soit en semaine ou durant le week-end. Si les " petites courses " ont subi de plein fouet la baisse des allocations, il n'en a pas été de même des courses de Groupe. Certes, les Grands Prix ont connu une baisse de leurs dotations pour quelques uns, mais les allocations distribuées dans les Groupes I demeurent très attractives, en comparaison avec celles des prix de série.

Une concurrence étrangère déloyale ?

A l'image de la réussite insolente du tandem Souloy-Bazire en Italie, les visiteurs étrangers, qu’ils soient scandinaves, britanniques ou allemands, ont remporté la quasi-totalité des Groupes I italiens en 2008. De fait, l'argent récolté dans les épreuves les plus prestigieuses n'est pas réinvestit dans les courses italiennes, d'où la crise.

La concurrence des machines à sous

Il a été démontré qu'une grande partie de l'argent qui était auparavant joué sur les courses de chevaux est aujourd'hui joué dans les machines à sous qui se trouvent sur les hippodromes, à deux pas des guichets de pari. Ainsi, les turfistes jouent entre les épreuves aux machines à sous, et n'ont ensuite " plus rien " pour miser sur les courses.

Quelle solution ?

Les courses italiennes ne vont évidemment pas entrer en autarcie. Après un mois de grève, le gouvernement et les représentants des professionnels des courses sont parvenus à un accord le jeudi 6 novembre. Il a donc été décidé que 0.7% des recettes des machines à sous seraient redistribués à la filière hippique, afin d'éviter une nouvelle baisse des allocations. Cela représente 12 millions d'euros par an. Un apport non négligeable! Jusqu'à 600€ offerts pour parier sur les courses hippiques !

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