Plat Publié le vendredi 12 décembre 2008 à 07h46

Un matin à Sha Tin


Chaque matin, sur l’hippodrome de Sha Tin, se retrouve l’ensemble des chevaux qui participeront à une ou plusieurs des 78 réunions de courses de l’année. Le Hong Kong Jockey Club organise d’une main de maître la préparation des centaines de pur-sang qui défilent chaque jour sur l’un des plus beaux centres d’entraînement du monde.

Une course contre la chaleur L’organisation de l’entraînement est réglée au millimètre. Les horaires d’entrée et de sortie des chevaux sont fixés par le Hong Kong Jockey Club (HKJC), qui doit gérer les ardeurs des entraîneurs. En effet, le mercure monte très rapidement à Hong Kong. Les premiers sortent à 6 heures 30, alors que les derniers entrent en piste aux alentours de 9 heures 30. Il peut y avoir une différence de 7 ou 8 degrés, ce qui est énorme pour les chevaux. Une histoire de temps L’entraînement des chevaux est chronométré. Les temps partiels de chaque cheval sont communiqués à la presse et aux entraîneurs qui le souhaitent. De plus, les galops sont retransmis en direct sur l’écran géant de l’hippodrome, qui est le plus grand du monde. La bonne idée du HKJC L’ensemble des chevaux présents sur l’hippodrome porte un tapis de selle qui leur est propre. En effet, chaque début d’année, les chevaux se voient attribuer un numéro de tapis. Ce numéro est facilement lisible de loin, afin de permettre aux professionnels, à la presse et au public de savoir quels sont les chevaux qui ont travaillé. Une belle preuve de transparence. Les stars des pelotons en piste Les jockeys qui possèdent une licence du HKJC sont tenus de monter à un entraînement. S'ils ne se plient pas à cette exigence, ils peuvent se voir retirer leur licence. Dès lors, il n'est pas étonnant de voir Gérald Mossé, Olivier Doleuze ou Andreas Starke à cheval à partir de 6 heures du matin, ce qui est très rare en France. Jusqu'à 600€ offerts pour parier sur les courses hippiques !