Yann Barberot : Il fallait que je rebondisse vite !
Yann Barberot fut le premier jockey de Stéphane Wattel. Un accident cardio-vasculaire l'a conduit à revoir ses plans de carrière, il se consacre désormais à son nouveau métier d’entraîneur. Installé à Deauville, sa ville de coeur, Yann Barberot s'occupe de sept galopeurs, pour le compte de cinq propriétaires différents. Rencontre avec ce nouvel entraîneur du panaroma hippique français qui connait déjà une réussite impressionnante.
Après votre accident, comment avez-vous réussi à refaire surface et à vous remobiliser ? Tout dabord, il a fallu encaisser et ça n'a pas été facile. J'ai pu compter su ma famille qui m'a beaucoup soutenu. Stéphane Wattel et toute l'équipe de l'écurie ont été formidable et m'ont aidé à aller de l'avant. Après mon accident, il fallait que je rebondisse vite, et pour moi la meilleure façon était de devenir entraîneur. Durant le mois de juin, j'étais à Chantilly pour passer ma licence d'entraîneur public. J'ai énormément appris au cours de ce stage. Par exemple comment gérer ses clients, son personnel. Ce fut vraiment très enrichissant et si c'était à refaire je le referai sans hésiter. Aujourd'hui, vous comptez deux victoires pour cinq partants seuleument. Quelles différences y a-t-il entre s’imposer en tant qu’entraîneur et en tant que jockey ? Je suis beaucoup plus stressé avant une course aujourd'hui que lorsque j'étais jockey. Le jockey est acteur alors que l'entraîneur est réalisateur. Par conséquent, l'entraîneur subit la course, et ne peut plus rien faire une fois le départ donné car c'est le jockey qui a tout en main. Mais une fois le poteu franchi, je ne trouve pas que la saveur de la victoire soit si différente qu'on soit à cheval ou qu'on ait regardé la course depuis les tribunes. Pour qui entrainez-vous aujourd'hui ? J'ai aujourd'hui sept chevaux à l'entraînement pour cinq propriétaires différents. La plupart appartient à des propriétaires pour lesquels j'ai gagné en course. Je pense que les propriétaires viendront avec les résultats, et le fait que José Bruno de La Salle m'ait confié un de ses représentants (Gallardo) me conforte dans cette idée. Après mon accident, je savais que je pouvais compter sur l'Ecurie Ascot. Nous avons travaillé ensemble pendant quinze ans. Ils n'ont pas hésité et m'ont immédiatement confié des chevaux à l'entraînement après l'obtention de ma licence d'entraîneur public et je les en remercie. Quels sont vos prochains objectifs ? Mon objectif est d'avoir la même sérénité, la même assurance que lorsque j'étais jockey. Je suis satisfait de ma carrière de jockey, et si je pouvais réaliser la même carrière du côté des entraîneurs, ce ne serait déjà pas mal... Maintenant, si je peux faire mieux, je ne vais pas me gêner !Yann Barberot en chiffres :
Né le 12 janvier 1972 à Saumur Jockey : 433 victoires pour 4.387 courses disputées 10 courses en obstacle Entraîneur : 2 victoires et 2 places pour 5 courses disputées Jusqu'à 600€ offerts pour parier sur les courses hippiques !La Rédaction - ©2025 Zone-Turf.fr
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