La course aux euros chez les trotteurs !

Chez les trotteurs existe une règle un peu cruelle qui impose un seuil de gains pour pouvoir courir après la date du 31 mars. A moins de deux semaines de l'échéance, les professionnels écument la France pour "sauver" leurs pensionnaires qui, faute d'un compte en banque suffisant, ne pourront plus participer à des compétitions sur le sol français à partir du 1er avril.

Depuis quelques semaines, les parieurs assistent à de bien curieux déplacements de la part de certains professionnels qui cherchent à gonfler rapidement le compte en banque de quelques-uns de leurs élèves. La raison de cette course aux euros est simple pour celui qui connaît les règles en vigueur chez les trotteurs. En effet, des gains minima qualificatifs ont été mis en place pour les trotteurs d'âge. Ainsi, au 31 mars, les barèmes de qualification établis pour les compétitions de professionnels, d'apprentis et d'amateurs sont les suivants : Pour les 7 ans (O) : 40.000 euros (Professionnels) et 20.000 euros (Amateurs et Apprentis) Pour les 8 ans (N) : 60.000 euros (Professionnels) et 35.000 euros (Amateurs et Apprentis) Pour les 9 ans (M) : 100.000 euros (Professionnels) et 100.000 euros (Amateurs et Apprentis) Pour les 10 ans (L) : 160.000 euros (Professionnels) et 160.000 euros (Amateurs et Apprentis) A titre d'exemple, à partir du 1er avril 2009, un trotteur âgé de 10 ans doit avoir plus de 160.000 euros de gains pour pouvoir courir, faute de quoi, sa carrière sportive, en France, sera terminée. Actuellement, des trotteurs menacés par cette règle multiplient les sorties en compétition afin de sauver leur tête et ils ne courent pas pour faire de la figuration ! Quand on est parieur, il est bon de connaître cette règle, non ? Jusqu'à 600€ offerts pour parier sur les courses hippiques !

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