Trot Publié le samedi 30 janvier 2016 à 19h45

Les confidences de l'équipe RMC sur le Prix d'Amérique 2016


Brahim Asloum et Luis Fernandez parlent du Prix d'Amérique Opodo 2016
Brahim Asloum et Luis Fernandez parlent du Prix d'Amérique Opodo 2016 (©RMC)

À l'occasion du Prix d'Amérique Opodo 2016, qui va se courir dimanche 31 janvier sur l'hippodrome de Vincennes, nous sommes allés à la rencontre de Luis Fernandez et Brahim Asloum, deux passionnés de courses hippiques. Ces membres de la Dream Team RMC Sport s'est prêtée au jeu d'un questions-réponses afin de vous livrer ses points de vue sur la plus belle épreuve au trot attelé du monde. Rencontre.

Comment vous est venue cette passion pour les courses ?

Luis : Je suis originaire d’Andalousie et j’ai grandi avec les chevaux autour de moi. J’ai donc toujours aimé cet animal, qui est pour moi un vrai athlète, et je me suis naturellement rapproché du milieu des courses. Il y a plusieurs années de cela, j’ai fait ma première acquisition d’un trotteur avec mon beau-père, elle s’appelait Soie Blanche. Une chic jument.

Brahim : Je me suis réellement intéressé aux courses suite à mon titre de champion olympique. Mon entraîneur de l’époque était passionné par ce milieu, et il me conseillait régulièrement par le biais de métaphores, en relation avec les chevaux. Cet animal était selon lui, celui qui se rapprochait le plus d’un boxeur, dans sa façon de gérer son combat. Et depuis je suis de très près le monde hippique.

Que représente pour vous le Prix d'Amérique ?

Luis : Pour moi, c’est une finale de Coupe du Monde, ou encore une finale de Ligue des Champions. C’est tout simplement le rendez-vous des meilleurs trotteurs du monde et c’est une compétition qui se joue sur une seule épreuve. Il faut être le plus fort le jour J.

Brahim : C’est un événement qui fait partie du patrimoine du sport français et il faut le conserver le plus longtemps possible. Les grands rendez-vous sont généralement à l’étranger alors il faut en profiter.

Quel regard portez-vous sur le nouveau phénomène Bold Eagle ?

Luis : Je suis admiratif, tout comme je l’ai été avec Bellino II et Ideal du Gazeau. Il y en a eu d’autres aussi, mais je n’ai pas tous les noms en tête. Que leurs propriétaires m’en excuse !

Brahim : Il m’inspire son père Ready Cash. Je m’intéresse de très près à ses enfants car la génétique est un facteur très important dans les courses. J’espère qu’il va demeurer invaincu en 2016 si vous voyez ce que je veux dire...

Quel est votre favori pour le Prix d'Amérique Opodo 2016 ?

Luis : Je vais suivre Bold Eagle (10), un peu comme tout le monde, et c’est normal. Mais une course reste une course, et pour gagner, il faut remplir plusieurs conditions. Il faudra le bon parcours et une tactique de course payante pour s’imposer, il peut tellement se passer de choses dans une épreuve comme celle-ci. Mais Bold Eagle (10) est le logique favori.

Brahim : Bold Eagle (10) bien entendu. Je pense qu’il ne sera pas battu.

Et derrière lui ?

Luis : Il faudra surveiller en priorité Akim du Cap Vert (13) que j’adore, Voltigeur de Myrt (12), Timoko (18) et les étrangers. Une course qui s’annonce passionnante.

Brahim : J’aime beaucoup Bird Parker (7), qui est lui aussi un fils de Ready Cash. Méfiez-vous de Timoko (18) et Voltigeur de Myrt (12), qui paraissent plus forts que jamais.

Selon vous, qu'a-t-on besoin dans le milieu des courses à l'heure actuelle ?

Luis : Nous avons besoin de champions pour faire le spectacle car nous allons aux courses pour avoir des sensations. Afin que la passion perdure, il faut aussi que les professionnels jouent le jeu en restant dans un esprit de sincérité envers les parieurs. Et que la politique des dirigeants des courses aille dans un seul sens : celle de faire vivre les hippodromes par la présence des turfistes, novices ou non, et de faire découvrir ce magnifique milieu au maximum de monde.

Brahim : Il y a de plus en plus de communication dans les courses et il faut que cela continue dans ce sens. Il faut surtout ouvrir les portes aux autres, au grand public notamment, et ne pas rester confiné dans son coin.

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