Trot Publié le samedi 19 février 2011 à 16h27

Maharajah incontournable dans le marathon de Paris


Les turfistes sont gâtés lors de ce meeting d’hiver de Vincennes 2010-2011 de toute beauté. Dernier volet du tryptique de l’hiver, le Prix de Paris servira de support aux paris à la carte ce dimanche. Quatorze concurrents de grande qualité s’affronteront sur la distance atypique de 4.125 mètres (deux tours de la grande piste) à l’occasion de ce Groupe I. Dauphin de Ready Cash dans le Prix d’Amérique et le Prix de France, Maharajah trouve ici une belle occasion de s’imposer au plus haut niveau sur la cendrée de Vincennes. Bien qu’il n’ait jamais parcouru une distance aussi longue, ce champion suédois est doté d’une tenue à toute épreuve et s’il ne se ressent pas de ses précédents combats il devrait terminer sur la plus haute marche du podium. Oyonnax, quatrième de cette épreuve l’an passé en rendant vingt-cinq mètres, Quaker Jet, qui a dû déclarer forfait dans le Prix de France, et Quilon du Châtelet, qui vient de renouer avec le succès, sont également à surveiller de près.

Le pronostic de Zone-Turf.fr : 13 - 14 - 11 - 1 - 5 - 9 - 12 - 7

Marajahah, une base à priori solide

Venu de Suède, Maharajah (13) a prouvé lors de ce meeting d’hiver qu’il était un grand champion. Lauréat avec autorité du Prix de Belgique pour ses premiers pas sur le sol français, ce pensionnaire de Stefan Hultman a ensuite assuré le spectacle avec Ready Cash dans le Prix d’Amérique et le Prix de France tout en devant s’avouer vaincu devant la supériorité de ce dernier. A l’occasion de ce Prix de Paris, ce fils de Viking Kronos sera débarrassé de la présence de Ready Cash, qui aurait dû lui rendre cinquante mètres en raison de ses succès dans le Prix d’Amérique et le Prix de France. S’il n’a jamais abordé une distance aussi longue, ce qui peut inquiéter sur ce parcours atypique, Maharajah a prouvé qu’il possédait une tenue à toute épreuve qui devrait lui permettre de surmonter cet obstacle. Il mériterait de remporter son Groupe I à Vincennes.

Oyonnax, Quaker Jet et Quilon du Châtelet en tête de l’opposition

Quatrième des derniers Prix de Cornulier et Prix d’Amérique, Oyonnax (14) a bénéficié de trois semaines sans compétition pour reprendre de la fraîcheur en vue de ce Prix de Paris. L’an passé, le pensionnaire de Vincent Brazon avait terminé quatrième tout en réalisant la meilleure réduction kilométrique de l’épreuve en 1’14 alors qu’il devait rendre vingt-cinq mètres. Cette année, ce fils d’In Love With You s’élancera au même poteau de départ que ses adversaires, ce qui lui confère une chance indéniable. Bien que ferré, il mérite crédit. Malheureux dans le Prix d’Amérique où il a terminé cinquième puis forfait dans le dernier Prix de France en raison de problèmes de toux, Quaker Jet (11) n’a pas été des plus heureux lors de ce meeting d’hiver. Son absence dans le Prix de France est peut-être un mal pour un bien car il se présentera plus frais au départ de ce marathon. S’il n'a jamais couru sur une distance aussi longue, ce protégé de Jean-Etienne Dubois aura pour lui d’être déferré des quatre pieds. Il a des ambitions justifiées. Concurrent le moins riche de l’épreuve, Quilon du Châtelet (1) ne manque pas de qualité. Eloigné de la compétition durant cinq mois, ce pensionnaire d'Axel Lenoir a renoué avec le succès dans le Prix de Langeais lors de sa troisième course de l’hiver alors qu’il n’était pas encore à 100%. Ce fils de Giant Cat s’est déjà produit à deux reprises sur cette distance atypique, dans le Prix de Paris 2010 où il terminait neuvième et dans le Prix de Buenos Aires (Enghien) où il finissait deuxième d’Athos du Boscail. Outre son aptitude au parcours, il aura également pour lui une certaine fraîcheur, d’être piloté par Franck Nivard et d’être déferré des antérieurs. C’est un outsider séduisant.

Private Love et Nuit Torride : Deux finisseuses hors pairs

Lauréate de l’édition 2010, Private Love (5) sera en lice pour défendre son titre. Après s’être illustrée lors des préparatoires du Prix d’Amérique, cette protégée de Fabrice Souloy n’a pas pu confirmer dans l’épreuve reine. Malgré tout, nous nous garderons bien de la condamner. Dotée d’un finish qui sort de l’ordinaire, elle est capable d’en faire souffrir plus d’un dans la phase finale. Entraînée par Philippe Gillot, Nuit Torride (9) présente un profil similaire à Private Love. Extra lors des quatre « B », la fille de Boléro du Coq s’était retrouvée trop rapidement aux avant-postes dans le Prix d’Amérique et avait faibli au moment de l’emballage final. Si elle peut placer sa pointe de vitesse finale à l’issue d’un parcours caché, elle a les moyens de prendre une place.

Orlando Sport et Roc Meslois à ne pas négliger

Eloigné de la compétition durant trois mois en raison de problèmes tendineux, Orlando Sport (12) revient progressivement à son meilleur niveau. Roger Coueffin, son entraîneur, n’a pas caché avoir fait de ce Prix de Paris un objectif. A cette occasion, le fils d’Hand du Vivier sera présenté pieds nus ce qui n’a plus été le cas depuis septembre et sa cinquième place dans le Prix d'Eté. Ayant déjà fait ses preuves sur ce parcours, il ne surprendrait pas en intégrant la bonne combinaison. Roc Meslois (7) n’a pas été très heureux cet hiver. Gêné à plusieurs reprises dans les préparatoires puis victime d’un problème au dos, qui est résolu, le champion de Pierre Belloche reste sur une disqualification dès le départ dans le Prix de France. Si la chance tourne, il peut se réhabiliter. Jusqu'à 600€ offerts pour parier sur les courses hippiques !