Prix d'Amérique 2009 : intouchable Meaulnes du Corta

Le Prix d'Amérique 2009 a été celui des premières. Le premier départ fut le bon, le vainqueur a remporté sa première couronne dans la grande épreuve et son driver a été sacré également pour la première fois. Retour sur un Prix d'Amérique très spectaculaire.

Meaulnes du Corta a signé une magnifique victoire, d'une aisance remarquable, détaché du reste du peloton. Il a terrassé ses rivaux, dix-sept autres champions, sur le pied de 1'12''5. Très malheureux l'an passé (fautif alors qu'il aurait pu gagner), le représentant de Jean-Pierre Barjon a pris sa revanche sur le mauvais sort, et de manière éblouissante. Pierre Levesque a remporté ainsi son troisième Prix d'Amérique en tant qu'entraîneur, après les deux succès d'Offshore Dream. Les rivaux de Meaulnes ont fini loin de lui. Nouba du Saptel a néanmoins tracé une remarquable ligne droite pour s'emparer de l'accessit d'honneur. Elle a devancé une des animatrices Qualita Bourbon, extrêmement brave et retardée par une faute dans le dernier tournant. Olga du Biwetz a d'abord subi l'emprise du peloton et a été gênée à 1.000 mètres du but. La partenaire de Jos Verbeeck a conclu plaisamment à la quatrième place. Opal Viking a bénéficié d'un bon parcours le long de la corde mais n'a pu accélérer franchement lors de l'emballage final. L'autre élève de Pierre Levesque, Offshore Dream, n'a pas eu un déroulement de course favorable. Un instant contrarié, il s'est retrouvé loin et s'est contenté de la sixième place. Ladakh Jiel et Pierre Vercruysse ont obtenu une méritoire septième place, juste devant la cadette Return Money, âgée seulement de 4 ans. Un des favoris Paris Haufor s'est montré fautif alors qu'il trottait à l'extérieur mais parassait battu. Parmi les autres déceptions, Exploit Caf et Jean-Michel Bazire n'ont pu se montrer dangereux. Il faut souligner le couronnement de Meaulnes mais aussi celui de son jeune driver Franck Nivard. Passation de pouvoir ? Avènement de la nouvelle génération ? Le surdoué de Vincennes, aussi talentueux à l'attelé qu'au monté, n'a jamais douté du potentiel de son partenaire. Il a su durcir l'épreuve et s'est détaché au bon moment pour glaner son premier Amérique. A l'opposé, Jean-Pierre Dubois, 69 ans, se classait troisième avec Qualita Bourbon pour ce qui était son dernier Prix d'Amérique. La limite d'âge pour les pilotes en France est en effet fixée à 70 ans... Jusqu'à 600€ offerts pour parier sur les courses hippiques !

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