Trot Publié le mercredi 25 mars 2009 à 12h06

Valérie Gobert-Raspilaire, jockette sans limites


Valérie Gobet-Raspilaire, 36 ans, est l’une des apprenties monté vedette du Centre-Est. Douée, et désormais titulaire de 33 succès, elle a gravi la troisième marche du podium au classement national 2008. Sa particularité est unique dans l’univers du trot puisqu’elle est la seule à oser participer aux courses de galop en tant que cavalière. Revenue de son stage d’entraîneur au trot, c’est une femme débordante d’énergie et pleine de projets qui s’est confiée à nous.

Valérie Gobet-Raspilaire, 36 ans, est l’une des apprenties monté vedette du Centre-Est. Douée, et désormais titulaire de 33 succès, elle a gravi la troisième marche du podium au classement national 2008. Sa particularité est unique dans l’univers du trot puisqu’elle est la seule à oser participer aux courses de galop en tant que cavalière. Revenue de son stage d’entraîneur au trot, c’est une femme débordante d’énergie et pleine de projets qui s’est confiée à nous.

Vous avez pris votre licence d’apprentie sur le tard. Quelles en sont les raisons ? J’ai suivi des études générales jusqu’en seconde. Ensuite, j’ai passé mon BAFA en vue de travailler dans les centres équestres. Je ne suis donc pas passée par une école de jockey. C'est avec des chevaux de jumping que j'ai fait mes premières armes. Mes parents ont acheté l’écurie du Centre-Est en 1994 et plus tard, en 1997, j’ai rencontré mon ex-mari, Jacques Raspilaire, qui m’a décidée à prendre ma licence d’apprentie dans le trot. Ensuite, j’ai mis trois enfants au monde, si bien que j’ai commencé à monter régulièrement en courses il y a seulement trois ans. C’est surtout Philippe Danthu, un entraîneur du Sud-Ouest qui a tout déclenché. Grâce à lui et à ma jument de coeur, Kaline D’Anjou, que ma carrière a vraiment pris tournure. L’année dernière, j’ai connu la consécration en terminant troisième au classement des apprentis monté.

"Je cours au galop, au trot monté et à l'attelé"

Vous avez élargi vos horizons vers une autre discipline, racontez-nous. Oui, j’ai pris ma licence de cavalière dans le galop en 2005. Et en 2006, j’ai obtenu un permis d’entraîner. J’ai toujours un ou deux galopeurs à courir. Cela me permet de monter une, voire deux courses, par an. Parfois, dans la même journée, je cours au galop, au trot monté et à l’attelé ! Pour l’instant, je n’ai pas encore ouvert mon palmarès, obtenant de nombreuses places. Je souhaite vivement boucler la boucle en montant en obstacle. Un de mes objectifs est de courir au moins une fois le Grand Cross de Vichy. Vous venez de passer le stage d'entraîneur au trot. Quand comptez-vous vous installer ? Je voudrais d’abord gagner les dix-sept courses qui me restent avant de passer professionnelle. Ensuite, je pense entraîner environ huit chevaux sur le même site que Serge (Peltier), quelques-uns de ses propriétaires sont prêt à me confier des pensionnaires. Mais pour le moment, je profite de mon statut d'apprentie pour monter le plus possible. Une fois pro, à cause du poids, je sais que je serai moins demandée. Jusqu'à 600€ offerts pour parier sur les courses hippiques !