Trot Publié le mercredi 24 juin 2009 à 11h04

Véronique Grelin : "La compétition m'a manqué"


Après un mois et demi de soins et de convalescence, Véronique Grelin effectuera son grand retour en piste jeudi 25 juin à Enghien. La driver amateur sera associée à Opium For Ever, son cheval de cœur. Elle nous parle de sa reprise progressive avec son sport et de son partenaire. Sa chute du 10 mai à Châteaubriant et son accident de la route le lendemain se transforment peu à peu en lointains souvenirs…

Véronique, lors de notre dernier entretien, vous nous aviez parlé d’un retour en compétition prévu vers le 16 juin. Pourquoi a-t-il été repoussé ? C’était tout simplement trop tôt. Je ne me sentais pas encore capable de driver. Mon rachis cervical a été touché lors de l’accident. C’est une partie du corps très longue à réparer. Et aujourd’hui, comment allez-vous ? Ça va de mieux en mieux. Je ressens encore quelques raideurs mais j’ai repris le travail lundi. Quel est votre état d’esprit quelques heures avant de reprendre le chemin des hippodromes ? Je suis vraiment très contente, d’autant qu’après mon accident, les médecins avaient pronostiqué deux à trois mois d’arrêt. La compétition m'a manqué et le fait de courir à nouveau avec Opium For Ever, mon cheval de cœur, me rend en plus impatiente. Comment avez-vous préparé votre retour en piste ? J’ai été prudente et j’ai simplement sorti quelques chevaux en promenade le week-end dernier. Mes sensations étaient bonnes et j’ai donc accepté de driver Opium jeudi à Enghien.

"Opium For Ever sera dans son élément"

Vous avez justement gagné à sept reprises associé à Opium For Ever, pouvez-vous nous parler de ce trotteur ? Oui, c’est un chic cheval, très gentil, brave et facile à mener. Jeudi à Enghien, il sera vraiment dans son élément. Il adore la distance des 4.150 mètres. Nous nous étions d’ailleurs imposés ensemble en août 2008 sur ce parcours. Je pense qu’il à son mot à dire, au moins pour les accessits. Le fait que Pascal Busson, entraîneur d’Opium For Ever, m’a appelée il y a quelques jours pour le piloter m’a beaucoup motivée. Son élève vient en outre de bien courir. Pascal m’a dit qu’il était en grande forme. Ressentez-vous de l’appréhension ? Non pas du tout. Ma chute au départ le 10 mai à Châteaubriant ne m’a pas marquée psychologiquement puisque je me suis évanouie assez vite à cause de la violence du choc. J’étais inconsciente et aujourd’hui, je ne me souviens de rien. J’ai été plus traumatisée par l’accident survenu le lendemain lors de mon transfert en ambulance. Je fais encore des cauchemars. Quelle va être la suite de votre programme ? Je vais voir comment je vais encaisser la course de jeudi et si tout va bien, je driverai à nouveau mardi à Vire. Je ne veux pas piloter de façon trop fréquente pour l’instant. J’ai refusé des montes pour le week-end prochain car je veux être sûre de pouvoir encaisser les sorties. Dans l’immédiat, je ne mènerai que des chevaux faciles qui ne tirent pas. Le mois de juillet sera assez léger mais je compte bien rattraper les semaines perdues en août… Jusqu'à 600€ offerts pour parier sur les courses hippiques !