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Trot Publié le vendredi 28 juin 2013 à 17h12

William Tillet : "Rapide Lebel reste un cheval, ce n'est pas une mécanique"


Rapide Lebel
Rapide Lebel (©Adeline Weber)

Samedi 30 juin est jour de Prix de Washington à Enghien, épreuve réservée aux trotteurs de 4 à 10 sur le mile local, au départ de laquelle Timoko et consorts seront cette année en lice. L’an passé, un certain Rapide Lebel avait fait sien le tournoi, abaissant du même coup le record du tracé de cinq dixièmes en 1’09’’4. Depuis plusieurs mois, le champion était sur la touche consécutivement à sa blessure contractée durant l’hiver, mais depuis peu, Rapide Lebel a repris le chemin de l’entraînement. L’occasion pour notre collaboratrice Adeline Weber de prendre des nouvelles de l’élève de Sébastien Guarato auprès de son lad William Tillet.

(Zone-turf.fr) - Pourriez-vous nous parler un peu du cheval ?

William Tillet : Rapide Lebel a 8 ans. Il vient de sortir de six mois de convalescence. Cela fait trois semaines qu’il a repris les sorties, nous sommes allés en progression à raison de deux allers et retours pendant trois ou quatre jours. Ensuite nous sommes passés à trois allers et retours et désormais, nous parvenons à faire cinq allers et retours au petit footing, gentiment.

Quel est le caractère du cheval ?

William Tillet : pour moi, le cheval a changé. Après c’est lui qui va nous dire s’il a toujours ce mental de guerrier qui faisait sa force. Pour le moment, on ne se précipite pas, on lui laisse le temps de bien se remettre en condition car six mois d’arrêt pour un cheval comme celui-là, c’est assez important.

Quelles courses ont particulièrement marqué sa carrière selon vous ?

William Tillet : selon moi, les deux plus grandes courses sont d’une part la Breeders Crown au Canada, à l’arrivée de laquelle nous sommes deuxièmes mais où nous avons gagné un grand respect au niveau des Américains car Rapide a fait toute la course en deuxième épaisseur, ce qui n’est pas banal là-bas. Les locaux n’avaient jamais vu un cheval capable de faire cela. Et d’autre part sa rentrée après la Canada justement, dans le Prix de l’Union Européenne à Vincennes ; ce jour-là, il nous a fait une démonstration monumentale.

Y a-t-il eu des déceptions particulières avec Rapide Lebel ?

William Tillet : Oui, cela est arrivé. Notre plus grosse frayeur, c’est quand il part au galop. Malheureusement ses départs au galop sont arrivés plus d’une fois, surtout dans les pays scandinaves. Pour tout vous dire, Rapide reste un cheval, ce n’est pas une mécanique.

Quelles sont les meilleurs moments avec vous ayez passé avec lui ?

William Tillet : Les meilleurs moments avec Rapide, c’est dans les pays scandinaves car le cheval y est vraiment apprécié, surtout en Finlande. La première année que je suis allé à Kouvola, ils avaient organisé une parade exprès pour lui. Dans ces pays-là, le cheval est apprécié et respecté.

Quel est l’avenir du cheval ?

William Tillet : Pour l’instant, c’est encore indécis. On va déjà voir ce qu’il nous dit à l’entraînement. Et après en course, voir si c’est toujours le Rapide Lebel qu’on a connu ou alors est-ce qu’il y aura toujours cette appréhension, cette peur de "recasser". C’est lui qui nous dira. Aucune date de rentrée n’est donc prévu pour Rapide Lebel.

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