Bertrand Flandrin : "Etre constant chaque année"

Passé professionnel depuis octobre 2008, Bertrand Flandrin est un jockey polyvalent (plat et obstacle) évoluant dans le centre et le sud-est de la France. Agé de 24 ans, il a accepté de répondre aux questions de notre partenaire paroledejockey.fr portant notamment sur son parcours et son avenir.

(Zone-turf.fr) - Pourriez-vous vous présenter en quelques mots et nous expliquer votre parcours ?

Bertrand Flandrin : Je vais sur mes 25 ans cette année et je suis originaire de Toulouse. J’ai fait mon apprentissage du côté de Lyon parce que mes parents habitaient vers Grenoble donc nous sommes allés au plus près. Je suis rentré à l’AFASEC de Lyon, en apprentissage en 4° et 3° et puis je me suis dirigé vers un BEP. Ensuite je suis rentré dans la vie active.

Pourquoi avez-vous choisi de devenir jockey ?

B.F. : Quand j’étais petit, j’allais de temps en temps sur l’hippodrome de Toulouse voir les courses comme j’habitais là-bas. Je me souviens que les dimanches je regardais les Quinté + à la télévision, et puis j’aimais bien le cheval. De fil en aiguille, je me suis dit que devenir jockey était mon objectif !

Dans quelques années, comment vous voyez-vous ?

B.F. : Je suis assez « soft » dans mes ambitions. Je ne demande pas à être le meilleur, je veux simplement et seulement être constant chaque année. Plus je gagnerai de courses, mieux ce sera, mais faire ne serait-ce qu’entre 10 et 20 gagnants par an est pour moi un objectif de longue durée plus qu’autre chose.

"Je n'ai pas de préférences entre le plat et l'obstacle"

Vous montez en plat et en obstacle, quelle discipline préférez-vous ?

B.F. : Oui, je me suis mis à l’obstacle cette année étant donné que je commence à prendre un peu de poids. Je n’ai pas de préférence entre les deux disciplines. Dans un premier temps, je fais de l’obstacle pour me faire plaisir et faire en sorte d'effectuer une transition, de ne pas passer du tout au rien.

Avez-vous des modèles dans le milieu des courses hippiques ?

B.F. : Oui, comme tout le monde ! Christophe Soumillon en premier, c’est un des top-jockeys, ce n’est pas le meilleur pour rien, il défend l’argent des parieurs. Je ne vais pas le définir parce qu’on le connaît déjà ! Sinon en province, je citerai Antoine Sanglard qui est le Soumillon de Lyon. J’essaye de tirer le meilleur de chacun pour faire un tout et être au meilleur niveau possible.

Y-a-t’il eu des chevaux importants dans votre carrière ?

B.F. : Oui, il y en a quelques uns qui ont comptés. Le premier qui me revient à l’esprit, c’est Pistachette. C’est une petite jument que j’ai connue chez Jean-Marc Capitte. J’ai vraiment suivi son évolution parce qu’elle a été achetée à réclamer puis l’entraîneur suivant m’a fait confiance pour la monter. C’est elle qui m’a fait perdre ma décharge, donc passer professionnel. C’est vrai que celle-ci tient une place particulière dans mon cœur. Après la jument du moment on dira que c’est Queen Purple, celle de Monsieur Gelhay, qui est en pleine progression et en pleine possession de ses moyens. Chaque cheval est différent, on les aime plus ou moins, d’une manière ou d’une autre.

Vous avez d’autres passions en dehors des courses ?

B.F. : Je me suis mis au cinéma depuis peu. J’aime tous les sports, je suis un sportif avant tout. Mis à part la lecture que je n’aime pas du tout, je fais différentes choses et beaucoup de sport, quand on a le temps d’en faire ! C’est vrai qu’on est assez pris et le temps repos est primordial pour ça.

Un dernier mot ?

B.F. : Je remercie les professionnels qui me font confiance. J’essaye de me donner à chaque fois à fond, d’une part pour que les gens continuent à me solliciter et d’autre part pour faire durer le plaisir et le rêve…

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Juliette Bizel - ©2025 Zone-Turf.fr