Plat Publié le lundi 17 septembre 2012 à 16h00

Les confidences de Freddy di Fede


Freddy di Fede travaille pour S.A. Aga Khan
Freddy di Fede travaille pour S.A. Aga Khan (©Paroledejockey.fr)

Au service de S.A. Aga Khan depuis plusieurs années, Freddy di Fede a répondu aux questions de notre partenaire paroledejockey.fr. A cette occasion le jockey originaire de Marseille évoque son parcours et parle des chevaux qui ont comptés pour lui dont Ashalanda avec qui il a remporté un Groupe II en 2009 : le Prix de Malleret.

(Zone-turf.fr) - Pourriez-vous vous présenter en quelques mots et nous expliquer votre parcours ?

Freddy di Fede : Mon parrain était jockey, mais il a eu une brève carrière, il a été à l’équivalent de l’AFASEC à l’époque. Cette passion pour les courses me vient de lui. J’ai aujourd’hui 29 ans et j’ai été apprenti à Calas, à Marseille, chez Monsieur Lucien Planard. 

Quel sont vos objectifs à long terme ?

Freddy di Fede : Continuer à faire ce que je fais. Pour l’instant chez S.A. Aga Khan je suis bien, je monte de bonnes courses. J’ai l’espoir d’en monter encore pour le prince ! A l’heure actuelle, mon seul objectif est de rester chez lui et de continuer à monter. 

Vous avez des modèles dans le milieu ?

Freddy di Fede : J’étais fan de Gérald Mossé quand j’étais dans mes premières années d’AFASEC. Il montait chez S.A. Aga Khan . 7- 8 ans plus tard, je m’y retrouve alors que je viens de Marseille, c’est une belle coïncidence !

Y a-t-il eu des chevaux qui vous ont marqué ?

Freddy di Fede : Oui, bien sûr ! Zarkava, même si je ne l’ai pas monté, j’ai fait leader pour elle dans le Prix de Diane. Ashalanda m’a également marqué parce que j’ai gagné un Groupe II en faisant leader. Je pense que c’est vraiment la course dont je me rappellerai le plus. Il y a eu African Art, qui est le cheval avec qui j’ai gagné le Grand Prix de Saint-Moritz cette année en Suisse. Cette grande course très attendue en Suisse a lieu sur la neige, c’est tout de même particulier ! Et enfin Porte Bonheur. Quand j’étais apprenti, il m’a fait gagner 4 ou 5 courses d’affilé, c’est vraiment le cheval qui m’a lancé lors de mon apprentissage. 

Y a-t-il une course étrangère que vous aimeriez monter en particulier ?

Freddy di Fede : Non, pas particulièrement. Ce serait plus des courses françaises. J’aimerais monter le Prix du Jockey Club ou le Prix de l’Arc de Triomphe. J’ai failli le monter quelques fois, mais les chevaux ont été retirés au dernier moment… Même si j’ai monté le Prix de Diane et plein de belles courses, ce sont le Jockey-Club et l’Arc que j’aimerais monter, même en faisant leader. 

Vous avez d’autres passions en dehors des courses ?

Freddy di Fede : J’aime énormément le football, j’y joue d’ailleurs beaucoup, et la dance, le break, j’en fais aussi sur Paris. Ce sont deux passions qui me permettent de sortir de ce métier et de tout ce stress. 

Un dernier mot ?

Freddy di Fede : Un petit message à tous les apprentis : quand on veut quelque chose, on l’a, il faut continuer à fond ! J’ai été apprenti à Marseille, il y avait peu de chances pour que je me retrouve à Paris… Quand je voyais les courses là-bas, je voulais y être, je rêvais de monter le Prix de Diane, et j’ai gagné un Groupe II avec la casaque de S.A. Aga Khan ! Tout peut arriver, il faut croire en ses rêves ! 

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