Paul Lucas : "Il faut progresser le matin et monter l'après-midi"

Paul Lucas fait partie de ses jeunes jockeys talentueux qui espèrent percer dans le métier à force de travail et de volonté. Récemment, on l'a vu figurer avec Celtill lors d'un Quinté Plus enghiennois, le jeune homme s'étant depuis imposé sur le mythique hippodrome d'Auteuil avec Kinsail. Le temps d'une rencontre avec notre partenaire paroledejockey.fr, le jeune homme a bien voulu évoqué son parcours, son métier de jockey et ses aspirations.

(Zone-turf.fr) - Pourriez-vous vous présenter et nous expliquer votre parcours en quelques mots ?

Paul Lucas : "J’ai commencé chez Eric Leray, il y a trois ans et demi. J’y suis resté un an, c’est là que j’ai obtenu ma licence. J’ai gagné ma première course pour lui à Pau. Au fur et à mesure, j’ai voulu voir ailleurs. Je suis allé chez Guillaume Macaire durant six mois, et comme je voulais partir en meeting, j’ai fait celui de Pau en travaillant pour Thomas Trapenard. Ce meeting ne s’est pas très bien passé… Je suis ensuite parti dans l’Ouest, chez Yannick Fertillet, en rentrant de Pau, et là je suis sur Paris chez Jehan Bertran de Balanda où ça se passe très bien !"

Comment vous est venue l’idée de devenir jockey ?

Paul Lucas : "Ma mère m’a toujours dit que comme j’aimais les chevaux et que j’étais un peu casse-cou, ce serait bien pour moi, mais il fallait aller voir ça, comment ça fonctionnait, si je n’avais pas peur ! J’ai adoré et je suis resté dans ce milieu !"

Dans quelques années, vous aimeriez être dans quelle situation ?

Paul Lucas : "J’aimerais progresser, monter les échelons dans les chevaux. Après il faut voir par la suite si j’arrive à ne pas avoir "trop" d’accidents !"

Vous avez des modèles dans le milieu ?

Paul Lucas : "Mes idoles ce seraient Jonathan Plouganou, David Berra, David Cottin, Christophe Pieux,… des cracks quoi !"

Y a-t-il eu des chevaux qui vous ont marqué, que vous avez ou aimeriez monter ?

Paul Lucas : "Non pas forcément, la plupart du temps on les voit à la télé. Mais à 21 ans, avec la décharge, il faut attendre, il faut progresser le matin et monter l’après-midi. Ça arrivera quand ça arrivera !"

Vous avez d’autres activités en dehors des courses ?

Paul Lucas : "Oui, le football et le surf !"

Un dernier mot ?

Paul Lucas : "Je remercie tous mes patrons qui m’ont beaucoup appris : Messieurs Leray, Macaire, Trapenard, Fertillet et Bertran de Balanda."

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Juliette Bizel - ©2025 Zone-Turf.fr