Prix de l'Arc de Triomphe : Le bilan décevant des français

Comme un symbole dans un Prix de l’Arc de Triomphe ouvert et ayant fait la part belle aux outsiders, c’est Shareta, la française qu’on attendait le moins, qui a brillé. Si sa deuxième place est excellente, cela ne peut pas suffire à sauver le bilan d’ensemble du clan français dont les chefs de file ont failli. A noter que c’est la première fois dans l’histoire de cette prestigieuse épreuve que le sacre échappe trois années de suite aux tricolores.

Shareta : La bonne surprise française

Troisième du Prix Vermeille (G.I), Shareta faisait partie des concurrents délaissés dans l’édition 2011 du Prix de l’Arc de Triomphe. Compagne d'écurie de la favorite Sarafina, cette fille de Sinndar a créé une jolie surprise en prenant la deuxième place à plus de 70/1. Toujours vue en deuxième position à plusieurs longueurs de l’animateur Treasure Beach, cette pensionnaire d’Alain de Royer Dupré s’est montré tenace dans la phase finale pour conserver le premier accessit devant Snow Fairy, bonne finisseuse. Si Shareta a étonné, Sarafina, sa compagne de boxe et d’écurie, n’a pas pu justifier son rang.

Sarafina ne justifie pas son statut

Troisième du Prix de l’Arc de Triomphe l’an passé et victorieuse à trois reprises en 2011 (Prix Corrida (G.II), Grand Prix de Saint-Cloud (G.I) et Prix Foy (G.II)), Sarafina était la favorite de l’édition 2011. Après avoir patienté à l’arrière-garde, la fille de Refuse To Bend est passée à l’offensive à la mi-ligne droite mais n’a pas pu poursuivre son effort jusqu’au bout terminant à la septième place. Selon Christophe Lemaire, son jockey, elle n’a pas placé sa pointe de vitesse habituelle tandis que son mentor Alain de Royer Dupré a indiqué qu’elle avait fait un malaise après la course. Sarafina n’était donc pas eu mieux.

Mention assez bien pour Méandre et Silver Pond

Vainqueur du Grand Prix de Paris (G.I) au mois de juillet et supplémenté par son entourage pour participer à cette épreuve, Méandre n’a pas pu rééditer sa superbe fin de course du jour de la Fête Nationale mais n’a toutefois pas démérité puisqu’il a échoué de peu pour la cinquième place.

Achetée lors des Ventes de l’Arc par Saeed-Nasser al Romaithi, Silver Pond était le concurrent le plus abandonné à la cote mais cela ne l’a pas empêché de se comporter honorablement. Après avoir patienté en dernière position, il a tracé une plaisante ligne droite pour prendre la huitième place devant Galikova.

Galikova et Reliable Man jamais dans le coup

Lauréate du Prix Vermeille (G.I) mi-septembre, Galikova n’a pas pu se montrer dangereuse dans la phase finale et a dû se contenter de la neuvième place. Pour justifier cet échec, Freddy Head, son entraîneur, a mis en avant le fait qu’"Elle était défraîchie et avait commencé à faire son poil d’hiver". Ayant couru au mois d’août, elle était sûrement passée de forme.

La plus grosse déception côté français se nomme Reliable Man. Vainqueur du Prix du Jockey Club (G.I) et du Prix Niel (G.II), ce fils de Dalakhani s’est retrouvé piégé le nez au vent et a été l’un des premiers battus dans la ligne droite terminant avant-dernier. Mais il est vrai qu'il n'avait pas son terrain...

Mission compliquée pour Testostérone

Lauréate du Prix de Malleret (G.II) et deuxième de Galikova dans le Prix Vermeille (G.I), Testostérone faisait figure d'outsider au départ. La pensionnaire de Pascal Bary découvrait une tâche compliquée face à l'élite et a terminé au treizième rang sans faire illusion.

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