Prix d'Amérique 2012 : Les déclarations

Temps fort du meeting d'hiver et sommet de l'année au trot, le Prix d'Amérique a vu Ready Cash remporter son deuxième Prix d'Amérique de rang dimanche 29 janvier 2012 sur le plateau de Gravelle. Certains professionnels ont livré leurs réactions à chaud à l'issue d'un instant sportif d'une rare intensité émotionnelle.

(Zone-turf.fr) - Franck Nivard (driver de Ready Cash, premier) : "Je commençais à trouver le temps long. Heureusement, Matthieu (Abrivard) a été sport et il m’a fait la place car il ne disposait pas d’une première chance et sa jument faiblissait. On s’est retrouvé bloqué dans le dernier tournant, je ne pouvais rien faire, seulement attendre mon heure. Quand il a un parcours comme ça, il est imprenable. C’est extraordinaire de gagner le Prix d’Amérique, on ne se lasse jamais de ses choses là."

Thierry Duvaldestin (entraîneur de Ready Cash, premier) : "J’ai eu peur dans le tournant final, je ne savais pas comment ça allait se passer, j’étais très inquiet. Il était bourré de gaz, je ne pensais pas que ça s’ouvrirait. Franck a une nouvelle fois montré son talent".

Jean-Michel Bazire (driver de Save The Quick, huitième) au sujet de Roxane Griff, quelques instants après avoir mené Valky de Bellouet au succès lors du Prix Léopold Verroken : "La petite Roxane Griff m’a vraiment étonné. Une petite mère courage qu’Éric Raffin a menée au millimètre. Je me doutais que Ready Cash allait gagner mais Roxane Griff m’a vraiment étonné."

Stefan Hultman (entraîneur de Maharajah, quatrième) : "Il s'est moins bien élancé au deuxième départ, et il a dû faire le tour des autres. Il était dans le même état de forme que l'an passé."

Richard Westerink (entraîneur de Timoko, cinquième) : "Timoko court bien, le cheval n’est pas loin. Tout se passait comme prévu, j’étais plutôt satisfait jusqu’aux 500-600 derniers mètres où il n’était plus superbe d’allures. Il aurait peut-être conclu plus près s’il avait été mieux d’allures pour finir mais il court bien. C’est de bon augure pour le Prix d’Amérique 2013."

Christian Bigeon (entraîneur de Sévérino, septième) : "Sévérino est bien parti la première fois mais son second départ n’a pas été bon, ce qui compromet vite vos chances dans ce type de course. Ensuite ça n’a pas été si vite que cela. Tout le monde se regardait dans le virage final puis ça s’est joué sur un sprint. Le départ est vraiment le talon d’Achille de Sévérino."

Manuel Ahres (propriétaire d'Oyonnax, dixième): "Yves Dreux m’a fait savoir que le cheval a commencé à se raccourcir dans la phase finale, à trotter bas et qu’il n’avait pas insisté. On ne peut pas faire mal à un cheval comme Oyonnax. Visiblement il n’aurait pas de fracture mais il effectuera des radios dès demain matin."

(Propos recueillis au micro d'Equidia)

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Julien Germain - ©2025 Zone-Turf.fr